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Etude de cas - Questions techniques : quelle forme pour la réponse ?

Il semble que des formateurs au concours, ainsi que certains ouvrages de préparation, conseillent de traiter les épreuves de Questions techniques et d’étude de cas sous la forme d’une note unique, avec introduction, conclusion et plan structuré.


J’ai déjà traité dans ce fil de discussion du cas des Questions techniques (pour faire court : pas de note, répondez aux questions) et, à la faveur d’une question qui nous a été directement posée, je réponds concernant l’épreuve d’Etude de cas (en deux mots : c’est pareil !).


Bonjour,


J’ai une question qui concerne la forme de l’épreuve d'étude de cas : je m’aperçois dans votre ouvrage ainsi que dans celui de la documentation française que vous ne répondez qu’aux questions. Or l'ouvrage des éditions Foucher indique que la forme est celle d'un rapport avec introduction, conclusion et plan structuré.

La note de cadrage de l'étude de cas n'est pas aussi détaillée que pour l'épreuve de rapport technique avec propositions.


Merci de m'indiquer si la forme de l'étude de cas doit avoir celle d'un rapport.


Bonjour,


En tant que correcteur, j'ai effectivement constaté que certains candidats s'évertuaient à donner une forme de note à leur copie. Je vous confirme, aussi clairement que possible, mon conseil de le traiter comme une série de questions, et ce pour plusieurs raisons.


En premier lieu, rien ni dans l'intitulé réglementaire ni dans la note de cadrage n'indique qu'il faille traiter ça sous forme de note ; au-delà, rien dans l'intitulé des sujets ne le suggère non plus. Ca devrait vous convaincre, je pense, qu'il n'y a pas d'exigence de forme dont le non-respect serait sanctionné. Notons au passage que le barème ne prévoit aucun point pour l'introduction et la conclusion...


Si la forme de note n'est pas requise, il n'en reste pas moins qu'elle pourrait, après tout, être efficace pour bien aborder l'épreuve. Or, il n'en est rien, c'est même clairement le contraire.

L'étude de cas se décline de nos jours en plusieurs questions très largement indépendantes, chacune dotée de son barème. Y répondre sous forme d'une grande question unifiée contribue à la fois à faire perdre du temps au candidat et de la lisibilité pour le correcteur (sérieusement, rien de pire que d'essayer de chercher dans une dissertation de 6 pages si le candidat a répondu ou pas à la question 2b, et dans le doute...).


Plus grave, la plupart du temps ce travail de plan, de problématisation et d'introduction est... tout bonnement impossible. Si vous regardez l'étude de cas corrigée dans notre ouvrage, vous verrez que le sujet est éclaté entre de nombreuses questions, qui traitent de plusieurs sujets différents et appellent des réponses sous des formes variées (tableaux, etc.). Vouloir le traiter de façon "académique" amène à coup sur le candidat dans le mur (et, je le répète, le correcteur dans un état de nerfs avancé, et on n'a jamais rien à gagner à énerver son correcteur !).


Bref, le sujet vous pose des questions, répondez-y, et tout ira bien !


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